Cela fait un moment que je n'ai pris le temps de vous écrire, honnêtement pas par manque d'envie ou encore de temps.
C'est vrai que j'ai l'habitude de dire que je suis occupé, que je n'ai pas le temps, c'est vrai mais dernièrement j'avais trouvé une routine temps acceptable.
Le mois de Mai avec ses ponts a vu le retour des beaux jours et chez moi il a marqué le retour des crises de panique en masse.
Pas une ni deux, je ne les compte même plus, elles arrivent te mettant à terre et si tu n'est pas prête elle t'enterre dans un cycle vicieux socialement-psychologiquement-physiquement dévastateur...
Le pourquoi du comment, je l'effleure mais comme je vous l'avais expliqué ici , il n'y a rien de concret.
Avec plusieurs jours de recul j'ai décidé de vous "pondre" (je vous assure ce mot est bien choisi) mes conseils au quotidien pour dribler les crises de panique en espérant les contrer.
J'ai bien conscience que les crises de panique sont un cauchemar et qu'elles sont difficilement gérables mais aujourd'hui encore plus que jamais j'ai compris qu'il vaut mieux leur dire oui que de les repousser à demain.
Pas mal de moments savants dans cet article mais j'espère qu'il pourra vous faire découvrir la stressée / paniqué de la vie que je suis devenue ....
| Qu'est-ce qu'une crise de panique ?
J'ai beaucoup compris des crises de panique via ce site je vous recommande d'y jeter un oeil.
Concrètement une crise de panique, d'angoisse ou encore d'anxiété c'est "l'éxagération que fait notre corps d'une peur".
Clairement c'est une montée de l'adrénaline, un pic de stress mais pas de ceux qui vont vous pousser à aller de l'avant, plutôt de celui qui te bloque sur place et qui te laisse là.
J'ai d'abord pensé que comme tout le monde j'avais un coup de stress, une présentation très importante à rendre, l'oral des examens, .. puis la récurrence m'a amené à l'évidence.
D'un oral, en passant par la conduite ou encore le shopping j'étais victime de crises de panique ...
Il faut savoir qu'avant de faire une crise de panique, il y a des signes avant-coureurs, notre corps nous envoie la pub avant le film.
De mon expérience, outre le rythme cardiaque qui accélère, les frissons et la sensation de ne pas être bien THE signe c'est lorsque l'une de mes jambes tremble.
Le mois dernier je vous aurais dit c'est le signe qui me force à retrouver de la force pour aller de l'avant et dépasser la crise de panique qui arrive mais avec le temps c'est devenu le signe qui me force à m'arrêter.
Pourquoi m'arrêter?
Tout simplement car chez moi crise de panique = malaises, malaises = hôpital = encore plus de stress, plus d'inquiétudes envers mes proches, plus de yeux posés sur vous, de questions, ...
Tout simplement car chez moi crise de panique = malaises, malaises = hôpital = encore plus de stress, plus d'inquiétudes envers mes proches, plus de yeux posés sur vous, de questions, ...
J'ai appris que souvent au bout du tunnel, les résultantes aux crises de panique sont la dépression ou la phobie sociale.
Faute est d'avouer que c'est encore quelque chose de peu connu, j'ai décidé de partager avec vous ce qui me permet de tenir le coup et de gérer au mieux mes crises de panique.
| Prendre du recul
Lorsque l'on a une crise de panique généralement au début ont a tendance à se dire que c'est un coup de mou, que l'on à mal mangé à midi, que l'on est fatigué, que ça va.
Au final, on continue, on enchaîne notre routine, on passe outre, banal incident de parcours.
Puis lorsque les crises continuent et s'accentuent, on se tait et on fait comme si de rien n'était.
Pour moi le point majeur pour éviter de tomber encore plus profondément dans les crises est de réaliser ça..
Nombre de fois après une crise je file au travail comme si de rien n'était alors que cela ne va clairement pas?
Aussi, il est important de prendre du recul par rapport à la perception des autres, la plupart du temps ils ne se rendent pas compte de ce que c'est, ils pensent que c'est un jeu, délire pour me donner de l'importance.
Clairement lorsque vous commencer à en parler n'ayez pas peur d'entendre des "t'es parano", "arrête tes délires", "c'est bizarre ton truc tes la seule personne qui a ça", ....
Enfin dernière petite note ce sont les discours, expériences, ... des médecins, trouvé sur internet, sur les blog (je me casse moi même oui tout est possible), sachez que tout le monde est différent, ce qui marche sur moi et mon expérience ne sera surement pas la même sur vous et vice versa.
Quand mon généraliste me dit que je risque à 80% de finir dépressive ou que je lis sur internet que "les crises des paniques sont les principales sources de suicides" j'ai envie de vous dire relaxer, vous êtes seul maître de votre destin, ce qui n'a pas marché ailleurs peut marcher chez vous, ....
Ne tomber surtout pas dans cette dynamique de stress encore plus importante !
| La relaxation un grand mot
Lorsque l'on fait des crises de panique il faut savoir que la 1ère chose que l'on vous dit c'est: relaxez-vous.
Il est vrai que c'est la chose à faire et je vous recommande sans hésitation lorsqu'une crise de panique arrive de vous immobiliser au sol, de fermer les yeux et de respirer.
La relaxation permet à votre rythme cardiaque de redescendre lors des pics que représentent les crises.
Si la relaxation a un rôle majeure pendant la crise, il faut noter qu'elle est excessivement importante en amont.
Différentes choses peuvent marcher, vous vous connaissez mieux que quiconque, le sport est un élément positif par exemple mais pour certaines personnes regarder un film confortablement installé peut être extrêmement relaxant.
On peut parler de yoga (qui me rend encore plus stresser qu'autre chose), de massage, d'hypnose, d'une soirée concocter par son petit ami, il y a une richesse de facteurs relaxation, trouvez les vôtres et profitez en.
Si vous n'avez pas l'occasion de faire des activités relaxantes quotidiennement vous pouvez utiliser des produits qui eux favorisent la relaxation avec notamment la lavande qui possède cette vertu.
En huile, dans vos shampoings, en spray, en parfum, en thé, en herbes, en plantes, ... relaxer vous.
| S'accepter
Je pense que c'est le point le plus dur.
Pour ma part, j'ai longtemps été le bout en train de la famille, la rigolote de service qui parle à tout le monde n'importe où et n'importe quand, qui aide à chaque fois, sur qui on peut compter après une rupture amoureuse, un échec, une victoire.
Néanmoins au fil des crises vous vous renfermer sur vous même, vous êtes toujours fatigué, aigrit, irritable avec une pression de dingue mais qui au final n'est pas vous.
Je pense qu'il faut simplement partager cette faille, alors oui c'est plus facile à dire qu'à faire mais lorsque vous êtes au bout vous aller voir que ça sort.
Cela permet de décharger la pression et de se libérer face aux autres quelques instants, alors oui il y a certaines manières de faire, pour ma part j'ai explosé négativement chez moi alors que mon père me disait qu'il voulait m'acheter une voiture, j'ai explosé alors que vraiment il n'y avait vraiment aucun
rapport.
2- Prendre soin de soi:
J'ai rarement de toute ma vie été malade, hormis pour mes récents malaises et me faire retirer mes dents de sagesse (c'était à la clinique ça compte à moitié) je ne suis jamais de chez jamais allée à l'hopital.
Lorsque l'on a des crises de panique il est excessivement important de s'écouter et d'écouter les signaux de son corps.
Si je ne vais pas bien pas besoin de jouer à Wonderwoman une bonne nuit de sommeil améliorera peut-etre les choses, ne pas sauter les pauses déjeuner parce que le dossier est hypra important il sera toujours là lorsque tu reviendras avec ton sandwich, ....
Rien de bien compliqué, se coucher dans son lit, lire un livre, marcher dans un parc, cultiver son jardin, promener son chien, ...
| Mes trucs:
- le sport: je te vois venir ici "vieille fille tu nous as enfin écoutés avec le sport" oui mea culpa international.Ce qui marche le mieux chez moi c'est la course, le samedi et dimanche matin avec mon chien dans un parc une bonne heure de tranquillité je me focalise uniquement sur la musique et le chien bien sûre ^^
Ainsi que tous les soirs une bonne heure de marche et une promenade rapide dans un parc rien de mieux pour vraiment faire la coupure entre la journée au travail et le retour à la soirée à la maison.
Cela permet de vider son esprit du stress accumulé souvent au travail ou bien de se défouler hors de la maison.
- la musique : les douces mélodies croyez moi il n'y a que ça de vrai, en me refaisant une playlist plutôt relaxante je suis tombé des chansons des Jonas Brothers aux jolies mélodies je vous recommande notamment Hello Beautiful ou encore Turn Right ...
J'aime écouter ces sons lorsque je vois les premiers signes arriver, au lieu de psychoter sur ma crise de panique qui arrive et donc de me stresser encore plus je me focalise sur la musique.
A l'inverse je vous déconseille fortement d'écouter de la musique juste après une crise, maux de tête assurés!
- faire une activité qui nous vide l'esprit: pour ma part c'est la cuisine, je suis nulle comme une tarte mais durant ma recette qui va durer 3-4 heures je ne vais me focaliser que sur ma recette.
Et oui goûter des préparations culinaires, attendre devant le four, décorer des gâteaux et les manger cela me relaxe !
Sur le long terme je vous assure qu'avoir des moments de coupures comme cela c'est vraiment positif sur le psychologique.
- le bain avant de dîner: j'ai toujours été Team Douche je déteste les bains, trop long, trop chiant, trop pas rapide, trop old fashion, mais faute est d'avouer que lorsque vous n'avez pas le moral c'est d'un reposant.
Une bombe de chez Lush, une musique douce et Instagram le monde est juste parfait !
Ca dépend de chacun mais je vous conseille de prendre votre douche ou votre bain avant dîner, car après votre cerveau ne va pas totalement se détendre et par conséquent risquer de provoquer des insomnies.
J'ai remarqué que les moments de relaxation comme le bain sont souvent mal perçus par notre cerveau, "perte de temps", "autres choses possible à faire" donc finalement notre cerveau va se mettre à stresser face au nombre de choses qu'il reste à faire jusqu'à dormir, et si vous ne les avez pas fait : insomnies assuré!
- la psychologie positive: ma grande découverte depuis mes crises de panique et notamment grâce au livre de Florence Servan-Schreiber que je vous conseille énormément.
Des petits éléments psychologiques qui permettent de nous faire comprendre certaines choses afin de nous relaxer et de prendre du recul.
Je ne vous dit rien de plus mais psychologiquement c'est vraiment très intéressant et agréable!
- les spray relaxants: pour ma part j'ai été intéressé lorsque Elsamakeup en avait parlé dans une de ses vidéos et je trouve le principe bien plus intéressant que les cachets relaxant recommandé par certains médecins.
Attention à ne pas vous habituer par contre à ses sprays puisque par la suite on devient habitué et cela est moins bien perçu par notre système.
Mon spray à la lavande ne me quitte plus depuis des mois, une à deux pulvérisations le soir dans ma chambre et je m'endors plus rapidement.
- la lavande: c'est pour moi l'ingrédient miracle qui permet de me contenir des crises de panique.
J'en utilise un peu partout c'est devenu le gros indispensable.
J'ai découvert la chose lors de mes voyages à Marseille et Avignon, j'ai toujours de la lavande en vrac sur ma table de chevet et un petit ballotin de lavande fermé dans mon sac.
Pour des solutions plus concentrées, je vous recommande les huiles essentielles ou les sprays à la lavande biologique.
- le thé: au quotidien pour ma part, je ne me passe plus de thé après-repas, digestion, du soir selon les marques qui contiennent comme principalement comme ingrédient la verveine, la camomille ou encore la lavande.
Ici encore je vous assure je fais le tour des thés de marques et de distributeurs il y a de vraies merveilles, en début et milieu de journée apaiser l'organisme.
- avoir un planning laxiste: alors oui cela peut sembler bizarre mais être organisé avec un planning ou une liste to do libère l'esprit.
Après je vous recommande si vous avez un planning par exemple de laisser 15-30 minutes entre chaque tâche, si c'est possible, pour éviter de stresser en cas de retard.
De même pour votre liste to do, inscrire une centaine de choses est intenable vous aller stresser et mal faire vos tâches, pour ma part j'essaye de me limiter à 10 tâches même si à certaines périodes je n'y arrive clairement pas ...
- éviter l'inconnu: autant j'adorai prendre ma voiture et passer ma journée à faire n'importe quoi n'importe où autant aujourd'hui c'est une source de stress inimaginable.
Prenez par exemple mon voyage à Londres, il était parfaitement planifié, au travail la frustrée qui demande l'ordre et le détail de la réunion c'est moi ou encore lors d'une soirée je dois avoir le maximum d'informations pour me sentir bien.
J'ai commencé à comprendre que chez moi, l'effet de foule est un effet provocateur de crises, sachant le résultat de l'équation je vais éviter de mettre ce facteur dans mon addition.
Clairement la foule dans le shopping, les espaces publiques, les concerts, ne me réussisse pas je prend donc en compte ce facteur au quotidien en évitant par exemple les soldes, les soirées énormes, ...
Ce que je tiens à dire ici c'est qu'il faut accepter les crises de panique mais il ne faut pas pour autant aller chercher le diable.
Mon métro est bondé j'attend le prochain c'est 2 minutes certes mais avec une crise cela durera combien ?
Certes il ne faut pas se couper du monde, mais rien ne vous empêche de faire des anniversaires à 20-30 au lieu de 100, de prendre une place tranquille lors d'un concert ou encore de faire du shopping un autre jour ?
- voir du monde et profiter : vous n'imaginez pas à quel point rencontrer de nouvelles personnes me stress et nombre de soirée pour le blog que j'ai décliné.
Je sais que c'est idiot et que personne ne va me manger ou autres mais vous n'imaginez pas à quel point je dois me forcer pour rencontrer des amies blogueuses ou encore vous.
Néanmoins je reste persuadé qu'on ne doit pas s'enfermer dans une bulle qui risque de nous couper du monde, certains lecteurs m'ont indiqué avoir peur de sortir de chez eux, je pense qu'il n'y à pas de miracle, il faut reprendre goût à la vie et y aller progressivement.
Si tu arrive ici c'est clairement que tu n'auras pas eu peur de lire un pavé voir un livre nan ?, simple article pour dire que les crises de panique ne sont pas rien mais elles ne sont pas tout non plus.
Je pense qu'il faut réussir à trouver un équilibre, le sien, les personnes le plus touché ne sont pas celles auxquelles ont pensent forcément, il faut être attentif aux autres et à soi ....
Vous l'aurez compris je suis une stressé de la vie mais j'essaye de bien le vivre :)
P.S: Vous le savez je ne suis pas médecin cet article à, comme tous les articles du blog, pour but de partager ce qui marche sur moi, je suis ouverte à vos conseils, partages d'expériences, histoires et de points de vues.
Passez une bonne soirée <3
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RépondreSupprimerMerci, merci mille fois pour cet article qui m'a prouvé que je n'étais pas la seule à subir ce genre de crises. Le pire à supporter, c'est mon entourage, qui trouve que j'en fais trois tonnes, ou qui pense même que je fais ça pour attirer l'attention sur moi. En général, quand ça m'arrive, j'ai la mâchoire qui claque frénétiquement, les mains et les jambes qui tremblent, et des difficultés à respirer...
RépondreSupprimerMerci Romane pour ton commentaire, cela me rassure tellement de savoir que je ne suis pas seule.
SupprimerMoi aussi mes proches pensent que j'exagère et que c'est juste du stress c'est très difficile de faire prendre conscience aux autres l'intensité de la crise.
Courage à toi !
Ma soeur fait de vraies crises de panique assez souvent (elle soigne une forte dépression depuis 3 ans et sans ça, on pourrait dire qu'elle a réussi). Et moi aussi il y a 10 ans j'avais des crises, mais je crois que c'était plus un mélange d'hémétophobie, d'agoraphobie, qui me faisait me sentir très mal et paniquer. J'ai réussi à m'en sortir seule, mais ça a été long et il m'arrive encore parfois d'y penser. Puis je me raisonne en me disant que non, il ne va rien m'arriver, non je ne vais pas avoir de malaise au milieu de la rue..... et ça passe.
RépondreSupprimerMais c'est vrai que c'est difficile car on a honte (comment dire à des amis "ah ben non, je viens pas vous voir, j'ai peur de me sentir mal" ! ), on en parle pas, on reste avec ce mal si difficile à faire partir.
Bon courage à toi !
Djahann
J'ai quand même oublié de préciser que ma généraliste qui était homéopathe m'a appris des techniques de respiration et de visualisation de l'espace qui m'ont beaucoup aidée. Et le soutien du charmant jeune homme que je venais de rencontrer : c'est pour lui que je me suis battue ! Et je suis toujours avec lui !
SupprimerDjahann
Je viens de me rendre compte que j'ai une amie qui a peut-être ça, elle a une peur bleue de l'imprévu. Pour ce qui est de la dépression à 80% franchement, depuis quand c'est prévisible en pourcentages? et depuis quand les médecins se prennent pour Nostradamus? je pense qu'il faudrait vraiment que tu comprenne pourquoi, et non pas à cause de quoi ( la foule), c'est différent. De chercher quand est-ce que c'est apparu ect mais c'est quelque chose que tu auras du mal à comprendre par toi-même, parfois il faut se faire aider, sinon c'est le cercle vicieux! je te souhaite une bonne continuation non anxiogène^^
RépondreSupprimerComme je te comprends :(
RépondreSupprimerLes crises d'angoisse, j'en fais depuis maintenant trois mois, au point d'appréhender toute la journée mon retour chez moi, là où a eu lieu la première. Le fait de se retrouver dans les mêmes circonstances (seule, le soir, à la maison), déclenche dans le cerveau les symptômes : je ne suis pas bien, j'appréhende, la sensation de peur monte, jusqu'au bouquet final ou mon coeur bat à 100 à l'heure, ou je ne sens plus mes bras, mes jambes, ou je tremble comme une feuille.(D'ailleurs on dirait un orgasme, mais à l'envers : au lieu du plaisir, ce n'est qu'angoisse et peur XD )
J'arrive un peu à mieux gérer cette peur maintenant, mais la sensation de mal-être est toujours là. Je sais à peu près à quoi c'est dû et j'essaie de faire en sorte que ça s'améliore, mais c'est assez difficile.
Allez courage! Travail sur soi, travail sur soi!
Sociophobe depuis de nombreuses années, je suis abonnée aux crises d'angoisse/attaques de panique/malaises. Comme je te comprends... En tout cas, c'est courageux d'en parler ici, bravo :)
RépondreSupprimerV.
http://lavsphere.blogspot.fr/
Grâce à ton article, on se sent moins seule!!!
RépondreSupprimerJe crois que l'une des choses les plus importantes est d'ACCEPTER. Nous sommes des personnes angoissées et cela ne changera pas. Il faut "juste" apprendre à gérer cette angoisse.
Cela fait 1 an que je bosse sur moi pour vivre mieux et beaucoup de choses m'ont fait du bien mais comme tu dis, ce qui marche sur une personne, ne fonctionnera pas pour une autre.
En tout cas, merci pour ton article! <3
Je suis très touchée par ton article. À la fin de mes études, j'ai souffert de crises d'angoisses...
RépondreSupprimerCette époque est un peu passée, mais depuis je ne suis plus la même, et je ne serai plus jamais la même personne qu'avant !
Mais on peut s'en sortir et c'est ce qui compte !
Ah la la, qu'est-ce que ça a pu me gaché la vie ces crises... Au bac j'ai du sortir une dizaine de fois de la salle parce que je me sentais pas bien, j'ai bien cru que je n'allais pas l'avoir.. De même au code, j'ai entendu mon nom, bim crise de panique...
RépondreSupprimerCa a été jusqu'à la phobie sociale et à la dépression, j'ai voulu commencé un bts, j'ai tenu deux jours, impossible pour moi de me trouver dans une salle avec 40 personnes, le bus/train c'était meme pas la peine, je suis resté chez moi longtemps.. Je disais à mon médecin mais non c'est rien, juste un peu de stress, mais ouais le plus dur c'est d'accepter que non ce n'est pas qu'un peu de stress.. J'ai été voir un psy pendant plus d'un an (qui n'a rien changé à mon problème mais bon...), on m'a prescrit des antidépresseur, ma maman m'a meme emmené aux urgences psychiatriques parce qu'elle avait peur, ça change complètement une personne cet état, comme tu dis tes proches te voient rire, pleine de vie et d'un coup t'as plus envie de rien mais on peut rien faire pour essayé de pas les inquiéter et puis au final ça s'est calmé, depuis que je suis avec mon chéri ça va mieux, j'ai un peu plus confiance en moi, c'était ça mon gros problème, je doutais de tout le monde, genre la fille parano qui croit que tout le monde la regarde, la juge, c'pour ça que je supportais pas d'être au milieu d'autres personnes.. La peur est toujours là, je sais que je vais devoir me réinscrire à l'auto école par exemple et je redoute un peu le moment de me retrouver avec des gens pour passer le code mais j'espère que ça va bien se passer. Ma dernière crise remonte au nouvel an il me semble donc j'espère que ça va continuer à aller mieux ^^ Comme tu le dis, chacun a son petit "remède" on va dire, ce qui va marcher pour quelqu'un ne marchera peut être pas pour quelqu'un d'autre, le principal c'est de trouver ce qui nous calme vraiment, moi c'est mes animaux, la musique et mon chéri :p
Ton article reflète bien la vie de celles et ceux qui on des crises de panique. J'en fais partie et je me retrouve bien dans ton article... Effectivement, la foule ne me réussit pas, alors j'évite, etc etc... Je ne suis plus la même qu'avant. Comme toi, j'étais la rigolote de service, toujours de bonne humeur, je le suis toujours, mais je me fais plus discrète, plus dans la retenue.
RépondreSupprimerMa vie n'est plus la même, mais je suis tout de même persuadée qu'un jour j'arriverais à me dire allez demain je prends ma voiture je fais 4heures de route pour aller en weekend et tout ce passera bien...
Des choses banales pour beaucoup, de grands efforts pour nous ...
J'en faisais petite mais j'ai jamais été jusqu'à l'hôpital ...
RépondreSupprimerJ'ai fini par les gérer avec le temps, dans un premier temps j'ai pris de l'homéopathie pour calmer les symptômes (parce que je somatisais vachement, entre les nausées, le ventre et les crises bonjours les dégâts), mais je n'arrive pas très bien à me souvenir comment j'ai réussi à les faire taire... En essayant de prendre beaucoup de recul et en respirant profondément... Ca a l'air bête dit comme ça ...
Courage, tes crises n'auront pas raison de toi, il faut que tu trouves leurs points faibles et ensuite, ce ne sera qu'une question de temps avant que tu ne les terrasses comme elles l'ont fait pour toi ...
Des bisous
Vous parlez d'être fragile, d'avoir une faille... et je comprends que vous viviez ça comme une vulnérabilité. Mais il est très important de savoir que la grande majorité des gens ont déjà fait une attaque de panique dans leur vie. Pour tout vous dire, je suis psychologue, et j'ai assisté il y a peu à une conférence à ce sujet avec des psychologues, des psychiatres et des médecins. L'intervenant nous a demandé de lever la main si nous avions déjà fait une attaque de panique. Et bien évidemment plus de la moitié de la salle s'est sentie concernée !
RépondreSupprimerLà où ça devient vraiment très gênant pour la personne, c'est quand l'attaque de panique devient un "trouble panique", c'est-à-dire une gêne quotidienne qui fait beaucoup souffrir et qui empêche de faire certaines activités, qu'on va commencer à éviter.
Je ne suis pas très objective vu mon métier, mais mon conseil, c'est de consulter un psychothérapeute, et pourquoi pas un thérapeute formé aux TCC (thérapies comportementales et cognitives). C'est une prise en charge qui a vraiment prouvé son intérêt pour faire diminuer, voire disparaître, les "crises de panique". Je suis sûre que vous trouverez plein de choses sur internet à ce sujet :)
Ca y est j'ai fait mon experte ^^ en tout cas, merci beaucoup pour ce témoignage plein d'émotions et de bons conseils !
Ca marche uniquement si on trouve le bon psy, le mien ne cessait de me répéter "hum hum" à tout ce que je lui disais. J'aurais aimé qu'il m'aide à vraiment parler de ce qui m'angoissait parce qu'il ne m'y a pas poussé du coup j'ai longtemps éviter le sujet ^^
SupprimerAprès je ne doute pas qu'il y en ai de bons, qui peuvent vraiment aider des personnes dans ce cas là, bien sûr :p
Merci pour cet article qui décrit bien le quotidien d'une personne sujette aux attaques de panique, d'autant que c'est un sujet un peu tabou.
RépondreSupprimerJ'en fais depuis au moins l'âge de 20 ans, j'en ai 34 aujourd'hui, il y a des périodes de rémission et des périodes où ça revient si accumulation de stress, changements importants dans la vie, etc.
Je rejoins ce que préconise Daria pour juguler ces crises si elles sont récurrentes et durent depuis un certain temps : une bonne Thérapie Comportementale et Cognitive (il s'agit d'une thérapie brève et orientée "méthodes concrètes" où l'on apprend par exemple et entre autres, à lister les situations qui génèrent ces crises et à les classer sur une échelle de 1 à 10 de la moins stressante à la plus stressante, puis une fois sur le terrain, on commence à s'attaquer à la situation la moins stressante, une fois qu'elle est maîtrisée, on monte un échelon et on passe à la suivante, ainsi de suite) + comme tu l'as préconisé toi aussi : la relaxation 15 min par jour, chaque jour au début.
C'est en principe et à ce jour, le cocktail le plus efficace pour arriver durablement à ne plus vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Et si l'on y adjoint les astuces que tu mentionnes dans ton article : le sport, les bains relaxants, on peut arriver à un état de sérénité assez stable, même si l'on est anxieuse chronique :).
C'est possible de s'en sortir, c'est-à-dire d'apprendre à les maîtriser, ces attaques de panique, à les voir arriver de loin, il faut juste trouver la bonne combinaison de méthodes et repenser parfois son style de vie.
Bon courage, tu as déjà pas mal de recul sur tout ça, c'est en bonne voie !
Merci pour ton article, mon copain est comme toi, je l'ai retrouvé dans pas mal de situations dont tu parles. Ca me fait réfléchir et comprends mieux parce que j'avour que de temps en temps j'ai tendance a minimiser ses crises et trouver qu'il en fait trop alors que visiblement c'est un mal un peu plus profond...
RépondreSupprimerContente que l'article ait pu t'aider, ton copain voit'il un médecin? Déjà si tu le soutiens et le comprend il se sentir mieux je pense.
SupprimerLes personnes qui prennent ce genre de problèmes à la légère ne l'ont pas vécu pour en connaître toute l'ampleur. J'avoue que la camomille et les tisanes ont un effet très apaisant...presque miraculeux pour certaines. Je garde en tête ton idée de lavande ;) ...
RépondreSupprimerMerci Polina, je suis totalement d'accord avec toi, merci pour ton conseil sur la camomille j'en ai vu en tisane dans mon rayon hier mais je doutais de l'action apaisante je testerai la prochaine fois, teste la lavande et tiens moi au courant!
SupprimerJe suis devenue agoraphobe suite à une succession de malaises vagaux l'année dernière. De "je sors quand je veux", je suis passée à "angoisée même à l'idée de recevoir du monde à la maison". Le chômage n'a pas arrangé la situation. Je refuse de consulter un psy, je veux m'en sortir seule, alors ma solution quand il faut sortir est d'avaler quelques gouttes de Rescue (Fleurs de Bach). Ce remède ne m'aide pas sur le long terme, mais je peux maintenant aller faire mes courses grâce à ce remède miracle... Penses-y, si tu cherches quelque chose d'efficace instantanément et pendant quelques heures.
RépondreSupprimerBises, Gwen.
Merci pour ton conseil Gwen je note les fleurs de Bach cela semble efficace!
SupprimerPeut etre que pour etre moins angoissée tu pourrait recevoir petit à petit, essayer de te "re-sociabiliser ?" puis qu'avec le temps et le nombre de personnes que tu auras vu tu seras moins angoissée ?
Bonjour bonjour !
SupprimerGrâce au Rescue je perds petit-à-petit ma crainte des crises de panique. L'angoisse, l'appréhension, diminue toujours un peu plus et j'ai donc pu marcher en ville, aller chez le coiffeur, passer à La Poste, au bureau de tabac et à la pharmacie sans Fleurs de Bach aujourd'hui. *danse de la victoire*
Dans ces moments là, je me sens fière de moi comme jamais. J'y arrive sans psy, l'une des plus grandes satisfactions de ma vie.
Je dois visiter des appartements et passer un entretien la semaine prochaine, ah ah, appréhension puissance 1000 mais cette fois je n'annulerai pas mes RDV.
J'espère que ça va mieux de ton côté =)
C'est bien d'en avoir conscience ! ça te permet de travailler dessus et c'est la seule façon de guérir. Courage, ce n'est pas facile les crises d'angoisse. Il y a des gens qui comprennent mais il y en aura toujours d'autres pour dire que tu joues le comédie etc, et il faut essayer de passer au dessus ça aussi. Pas évident ; )
RépondreSupprimerTu as tout à fais raison, le jugement des autres est parfois difficile à encaisser!
SupprimerMerci pour ton avis ;)
Je vous conseille cette BD: "Ca n'a pas l'air d'aller du tout! ou comment les crises de panique me sont tombées dessus"
RépondreSupprimerhttp://www.babelio.com/livres/Hagimont-a-na-pas-lair-daller-du-tout-ou-comment-les-/376634
Elle parle avec légereté des crises d'angoisse et de l'aide précieuse des Thérapies Cognitives et Comportementales (qui ont été citées plus haut)
Bravo pour cet article, c'est courageux de la partager ici.
Merci beaucoup pour cet ouvrage c'est super pour faire découvrir aux autres à nos proches par exemple par le biais d'un point de vu extérieur (et surtout pas un médecin) ce qu'on vit !
SupprimerMerci
Je te souhaite bon courage et en tout cas, j'ai appris beaucoup de choses dans cette article ! Donc merci :)
RépondreSupprimerMerci à toi d'avoir pris le temps de me lire, passe une belle soirée <3
Supprimerje suis toute nouvelle à venir faire un petit tour sur ton blog, franchement, j'ai eu une crise de panique une fois, et depuis ça m'a changé, ça m'a d'un coté boosté pour changer de vie et faire enfin ce que j'aime mais ça a aussi réduit un peu de ma confiance en moi vu que j'ai développé une nouvelle phobie : avoir une rechute. Bref lire ton article ça m'a fait pensé que ce n'est pas une maladie ou un truc ingérable qui ne m'arrive qu'à moi! puis ça m'a redonné envie d'écrire ;) merci
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ton commentaire à toi <3
SupprimerContente de voir que cela peut aussi booster c'est positif cela peut te donner envie de vivre ta vie à fond en réalisant ce que tu aimes.
Vite à l'écriture ma belle ;)
Oh honte à moi, j'ai raté cet article. Il est vraiment émouvant, je trouve ça touchant que tu te livres à nous comme ça. J'imagine que ça doit être éprouvant et comme tu dis le regard et l'incompréhension des autres ne doit pas être facile à vivre...
RépondreSupprimerPour cette fois-ci pas de commentaire fifou qui te fais rire mais d'énormes bisous sur ta jolie bouille et courage <3
Merci ma belle, des bisous Fluffy t'embrasse heinn ;)
SupprimerCoucou ma belle, je viens de découvrir ton blog, et je dois dire que ce témoignage m'a bouleversé. Je viens enfin de comprendre ce qu'est une crise de panique et c'est très poignant. Personnellement je pense n'en avoir jamais fait mais j'ai dans mon entourage proche des gens qui sont concernés. Grâce à ton écrit je comprends enfin ce qu'ils peuvent ressentir et leur souffrance. Je ne sais pas si on peut finir par en guérir mais j'espère de tout cœur qu'avec le temps cela ira mieux pour toi...et pour tous les autres. C'est très courageux d'avoir pu se livrer ainsi. Bisous.
RépondreSupprimerCoucou ma belle, je relis ton commentaire aujourd'hui et ça va bien mieux. Je suis contente si cet article t'a permis de prendre conscience du "phénomène" et s'il peut t'aider un peu c'est une totale satisfaction. Gros bisous. Sonia
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